Un investissement locatif implique une déclaration fiscale lorsque vous achetez un logement sur le territoire français.
Il est donc primordial de bien se renseigner avant d'acheter votre bien.
Flatlooker vous explique ci-dessous les différents régimes fiscaux :
Dans le cadre d'une location meublée :
Vous devez tout de suite déterminer votre statut : Loueur meublé non professionnel (LMNP) ou Loueur meublé professionnel (LMP). Il faudra vous déclarer au service des greffes de la commune ou se situe le bien, il s'agit du formulaire P0 i dans le cadre du LMNP. Vous recevrez ensuite un numéro de SIRET pour votre déclaration de revenus. Cette étape est obligatoire pour toute location meublée, dès l'établissement du bail.
En tant que Loueur Meublé Non Professionnel, situation la plus récurrente pour un bailleur, vous aurez le choix entre deux types de régimes fiscaux !
- Le régime micro-bic
Le régime micro-bic concerne les investisseurs qui souhaitent louer leur bien en meublé.
Pour bénéficier du régime micro bic, les revenus locatifs générés ne doivent pas dépasser 70 000 euros.
L'abattement sur la déclaration des revenus est dans ce cas de 50 %. L'administration appliquera cet abattement dès que vous aurez rempli la déclaration.
Vous ne pouvez rien déduire de plus.
- Le régime réel
Ce régime porte bien son nom. Vous pouvez déduire vos charges afin de diminuer le montant de vos revenus fonciers qui sera comptabilisé pour votre déclaration d'impôt. Vous pouvez également profiter d'amortissements dans le cadre de la location meublée, en fiscalité.
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Voici une liste des frais déductibles dans le cadre du choix du régime réel :
- Les intérêts d'emprunts
- les frais de dossier
- les frais de garantie
- les cotisations d'assurance employeur
- les frais d'entretiens et de réparation (remise aux normes électriques, rénovation de toiture, etc)
- les dépenses pour améliorer le logement (changement de fenêtre, volet)
- isolation thermique du logement
- installation d'une cuisine équipée
- ajout d'un élément de sécurité
- installation d'équipement pour personnes handicapées
- les charges de copropriété qui ne sont pas répercutés sur le locataire
- les cotisations d'assurance (assurance du prêt, assurance PNO, assurance loyers impayés)
- les honoraires de gestion et de location
Cette liste n'est pas exhaustive, pour résumer, toutes les dépenses effectuées en vue de l'acquisition du logement et sa conservation sont retenues.
Pour finir, cette déclaration au régime réel nécessite de passer par un expert-comptable qui vous établira, de manière annuelle, une liasse fiscale.
Il faut compter entre 300 et 500 euros la liasse fiscale
Attention, le régime réel vous engage sur 2 ans dès sa souscription.
Dans le cadre d'une location vide :
- Le régime du micro foncier : Le régime du micro foncier est réservé au investisseur qui touchent moins de 15 000 euros de loyer brut par an.
Si ce montant est dépassé l'investisseur doit automatiquement passer sur le régime réel, que nous expliquerons plus loin dans l'article.
Le choix du micro foncier facilite considérablement la déclaration d'impôt. Il suffit d'indiquer le montant de vos loyers bruts sur cette déclaration. L'administration fiscale applique un abattement de 30 %.
En revanche, il devient tout de suite moins intéressant si vous dépassez ce montant.
Vous êtes contraint lorsque vous dépassez 15 000 euros de revenus fonciers de passer au régime réel.
- Le régime réel : Ce régime porte bien son nom. Vous pouvez déduire vos charges afin de diminuer le montant de vos revenus fonciers qui sera comptabilisé pour votre déclaration d'impôt.
Voici une liste des frais déductibles dans le cadre du choix du régime réel :
- Les intérêts d'emprunts
- les frais de dossier
- les frais de garantie
- les cotisations d'assurance employeur
- les frais d'entretiens et de réparation (remise aux normes électriques, rénovation de toiture, etc)
- les dépenses pour améliorer le logement (changement de fenêtre, volet)
- isolation thermique du logement
- installation d'une cuisine équipée
- ajout d'un élément de sécurité
- installation d'équipement pour personnes handicapées
- les charges de copropriété qui ne sont pas répercutés sur le locataire
- les cotisations d'assurance (assurance du prêt, assurance PNO, assurance loyers impayés)
- les honoraires de gestion et de location
Cette liste n'est pas exhaustive, pour résumer, toutes les dépenses effectuées en vue de l'acquisition du logement et sa conservation sont retenues.
Pour finir, cette déclaration au régime réel nécessite de passer par un expert-comptable qui vous établira, de manière annuelle, une liasse fiscale.
Il faut compter entre 300 et 500 euros la liasse fiscale
Attention, le régime réel vous engage sur 2 ans dès sa souscription.
Pour plus de détail, un conseiller pourra vous guider par téléphone pour ne pas vous tromper !